Potentiel aquacole de différentes espèces de poissons d’eau douce
2021 -
Fiche
Durée 1 an
Secteur Aquaculture
Potentiel aquacole de différentes espèces de poissons d’eau douce
Équipe de réalisation Merinov : Benjamin James, Anne Tremblay-Gratton, UQAR : Amélie St-Pierre, Marcel Lévesque, Pierre Blier
Partenaires Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, Université du Québec à Rimouski
Description du projet
Sur les marchés mondiaux, la production piscicole destinée au marché de la table est en constante augmentation alors qu’au Québec, elle tend à diminuer. En effet, le nombre de fermes piscicoles est passé de 102 (2011) à 84 (2020). La majorité de la production piscicole québécoise destinée à la table dépend d’un nombre restreint d’espèces, soit l’omble de fontaine, la truite arc-en-ciel et l’omble chevalier. Cela rend cette industrie vulnérable en cas d’instabilité des marchés ou de nuisance à la production.
Dans un objectif de diversification des produits pour le marché de la table, l’étude mise en place a pour but de développer une méthode objective et rigoureuse de sélection des espèces afin d’évaluer et de comparer le potentiel aquacole de divers poissons d’eau douce. Ensuite, le potentiel technico-économique de l’élevage des espèces s’étant démarquées a été évalué de façon sommaire et selon le modèle d’une ferme de 100 tonnes. En compilant les recherches des dernières années au sujet de la biologie des espèces potentielles et la prise en compte des facteurs tant biologiques, techniques que financiers, une espèce se démarque, soit le bar rayé.
Résultats et retombées sur l’industrie
Les hypothèses de travail ont permis de comparer le potentiel des espèces sur une base commune, ce qui constitue un premier exercice indispensable pour mettre en perspective les particularités de chacune des espèces et le niveau de connaissance de leur élevage. Tout changement au niveau de ces hypothèses pourrait donc faire moduler les résultats de l’étude. Bien que ces derniers s’avèrent préliminaires, l’outil développé reste indispensable pour les intervenants du Québec. Il apporte notamment des éléments qui faciliteront la prise de décisions et des pistes de réflexion pour l’identification d’éventuels projets de recherche afin de propulser la diversification piscicole au Québec.