Coculture et combinaison de répulsifs passifs pour réduire la prédation des canards plongeurs en mytiliculture

Équipe de réalisation Pierre-Olivier Fontaine, Éric Bujold, Éric Tamigneaux, Alexandra Caron, Jessy Loiseau, Marie-Ève Clark, Marie-Pierre Turcotte, Anne Tremblay-Gratton, étudiants. Collaborateur : Marcel Fréchette

Partenaires La Ferme maricole du Grand Large, Ministère de l’Éducation du Québec

Description du projet

Chaque année au Québec, jusqu’à 30 % des moules bleues (Mytilus edulis) de production sont sujettes à la prédation des canards. Dans la Baie-des-Chaleurs, les pertes peuvent constituer plus de 90 % de la production suite au passage des canards plongeurs. Ce problème n’est pas une particularité québécoise, il affecte aussi la production mytilicole des provinces maritimes canadiennes et de nombreux pays d’Europe. Plusieurs techniques ont été essayées pour réduire le taux de prédation. La grande majorité de ces techniques ont rapidement été déjouées par les canards et celles qui se sont avérées efficaces sont trop coûteuses pour être utilisées chez les producteurs, en plus de générer un niveau de stress important chez les canards. L’objectif général de ce projet est de développer la technique de polyculture moule-algue et de tester le potentiel synergique de trois techniques de dissuasion passives (pare-canard, corde nouée, laminaire de culture).

Résultats et retombées sur l’industrie

Une synergie a été observée entre les trois répulsifs, où chacun remplit un rôle bénéfique spécifique. Le pare-canard restreint l’accès aux canards, la corde nouée augmente la quantité de naissain fixée et la corde d’algue augmente considérablement la valeur marchande de la filière. Afin de valider le concept de synergie passive du trio de répulsif, il faudra continuer d’observer leurs effets au-delà de la première année de croissance des moules de culture et améliorer le design et le protocole d’installation des répulsifs.

Envie de démarrer votre propre projet?

Écrivez-nous!