Évaluation du potentiel de développement de l’ostréiculture - Optimisation des paramètres de production ostréicole en milieu lagunaire aux Îles-de-la-Madeleine
2020 - 2019 - 2018 -
Fiche
Durée 3 ans
Secteur Aquaculture
Évaluation du potentiel de développement de l’ostréiculture – Optimisation des paramètres de production ostréicole en milieu lagunaire aux Îles-de-la-Madeleine
Équipe de travail Nicolas Toupoint, Yvon Chevarie, Denis Boudreau, Claude Poirier, Stéphanie Arnold, Francine Aucoin, François Gallien, Roger Lavallée, Michelle Langford, Daniel Leblanc, Noémie Pelletier, Valérie Poirier, Pascale Chevarie, Robin Bénard, Jean-François Laplante, Marie-Ève Clark.
Partenaires du projet Moules de Culture des Îles inc., Culti-Mer inc., Grande-Entrée Aquaculture inc.
Description du projet
Lors de précédents projets, il a été démontré que la production ostréicole en lagune comportait de nets avantages, notamment en termes de grossissement. Cependant, cette pratique soulève de nouvelles problématiques qui ont été abordées dans ce projet sectoriel soutenu conjointement par le ministère de l’Économie et de l’Innovation et le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation. Spécifiquement, trois volets ont été développés pour traiter respectivement les aspects concernant les méthodes de nettoyage, la gestion biotechnique et la rentabilité.
Les essais, couvrant l’intégralité d’un cycle de production pratiquée actuellement, ont été menés sur les filières expérimentales de Merinov et aussi chez les producteurs afin de garantir la représentativité des résultats obtenus. Ce projet a également permis de tester l’efficacité de deux structures alternatives aux lanternes japonaises, soit les OysterGro et les paniers australiens. Enfin, un modèle technico-économique a été élaboré en guise d’outil de gestion destiné aux ostréiculteurs.
Résultats et retombées sur l’industrie
Les résultats de ce projet ont une valeur appliquée directe pour l’industrie ostréicole des Îles-de-la-Madeleine. Ils contribueront à conseiller les producteurs d’huitres des Îles quant aux méthodes optimales de culture et de nettoyage pour leur région, mais aussi sur leur planification financière.
Les essais ont notamment mis en évidence qu’un nettoyage mensuel est suffisant, peu importe la méthode (jet d’eau ou trempage) ou la structure utilisée (lanterne ou panier australien). La technique du trempage s’est révélée plus performante lors de la deuxième année de culture, permettant de produire de plus gros individus.
De plus, les résultats suggèrent également qu’une réduction de densité en fin de cycle de production offrirait une meilleure croissance, et ce, particulièrement pour les gros individus élevés en paniers australiens. Bien que moins performantes en termes de taille finale, les lanternes japonaises ont offert une meilleure survie que les paniers australiens (installés par colonne de trois).
Enfin, l’intégration de ces données au modèle technico- économique élaboré lors du projet constitue un outil prévisionnel de rentabilité d’intérêt qui permet de définir les volumes minimaux de production en intégrant les frais fixes et variables liés à l’exploitation.